Avec un double single numéro un de platine à son actif, un BRIT Award, deux MOBO Awards, deux autres singles de platine et un album classé dans le top 5, on pourrait s’attendre à ce qu’Ella Eyre se repose sur ses lauriers. Vous ne pourriez pas vous tromper davantage. Les quatre années qui se sont écoulées depuis son premier album, Feline, ont permis à Ella de parcourir le monde à la recherche d’elle-même, à la fois en tant qu’artiste solo et en tant que personne. À la suite du décès soudain de son père en 2017, elle a expérimenté des sons aux États-Unis, a trouvé la guérison et une inspiration illimitée dans son pays d’origine, la Jamaïque, et est revenue à Londres pleine de confiance et d’un disque dur débordant de hits.
Au fur et à mesure qu’elle grandit et mûrit en tant qu’artiste, ses ambitions évoluent également. Les tubes, c’est bien, mais ce qui l’intéresse aujourd’hui, c’est une carrière longue et stable, plutôt que d’atteindre la première place. « Il ne s’agit plus de se demander si l’on est entré dans le top 10, dit-elle. « C’était tout à fait ma mentalité sur le premier album. En fait, la longévité est ce que le succès signifie pour moi aujourd’hui – avoir la possibilité de faire ce que je fais pendant très longtemps ». Déjà vétéran de l’industrie et star très appréciée, son avenir au panthéon de la pop semble assuré. Ce qu’elle veut faire, plus que tout, c’est interpréter ces nouveaux titres pour ses fans d’Eyre. « Cela m’a vraiment, vraiment manqué », soupire-t-elle. « J’ai hâte, surtout maintenant que j’aime tellement la musique – il y a vraiment beaucoup plus de plaisir dans ces morceaux. Je souris quand j’écoute la musique. Et c’est comme ça que je sais que j’ai réussi. »
