Depuis son enfance, Mosimann cultive les paradoxes, en tant que DJ reconnu dans le milieu electro et passionné de jazz. Né en Suisse d’un père helvète et d’une mère française, c’est pourtant en participant à l’émission hexagonale Star Academy qu’il lance réellement sa carrière. Un début de carrière et un dédoublement de personnalité symbolisés par la sortie de son premier album, Duel, en 2008. En 2010, le chanteur insaisissable prend le contre-pied avec le coloré Exhibition et ses titres « Toc toc » et « Made in Paris ». La house semble finalement être le territoire de prédilection de Mosimann qui produit The 8 Deadly Sins en 2013.
Mosimann est né le 14 février 1988, à Genève (Suisse). Après trois ans passés en Suisse, et suite à la séparation de ses parents, Mosimann quitte la France avec sa mère et s’installe à Bogève (Haute-Savoie).
En 2005, il s’installe à Hyères (Var) et se produit en tant que DJ, dans des clubs locaux. Sous le pseudonyme John Louly, il sort alors son premier succès d’estime en discothèques avec Hot Vocation. Il rencontre Joachim Garraud, qui restera son modèle dans le monde électro. DJ, pianiste de jazz dans un restaurant, et même chanteur dans des clubs de vacances en dehors du lycée, Mosimann décroche pourtant son baccalauréat en gestion et marketing.
Après un concours de chant en Savoie – qu’il remporte avec une reprise de Johnny Hallyday -, Mosimann rencontre François Bernheim, ancien chanteur du groupe Roche-Martin, aux côtés de Véronique Sanson et de sa soeur. Cet auteur-compositeur a collaboré avec de nombreux artistes : les Poppys, Gérard Depardieu, Renaud, Brigitte Bardot, Serge Reggiani ou encore Marie Laforêt. Ensemble, ils vont travailler sur de nombreux titres et définir le style de musique à adopter. Et c’est tout naturellement que François Bernheim devient le manager de Mosimann.
En septembre 2007, Mosimann intègre le casting de la septième saison de Star Academy. Son look original, caractérisé par le port de deux chaussures de couleurs différentes ou encore des tatouages étoilés sur les coudes, et sa motivation en font, dès les premières semaines, l’un des favoris de l’émission. Après avoir chanté en duo avec Paul Anka, Michael Bublé, Seal ou encore Peter Cincotti, le 15 février 2008, il remporte la finale face à Mathieu Edward, avec 52,6 % des suffrages.
Après une tournée avec la troupe de Star Academy, le 30 juin 2008, Mosimann sort son premier single, « Cherchez le garçon », reprise de Taxi Girl. Il propose deux versions de ce titre, l’une électro, l’autre swing. Un avant-goût de son album Duel, sorti le 18 août 2008, un double disque mettant en scène d’un côté les talents électro de Quentin, de l’autre des titres jazzy, accompagné d’un jazz band de 30 musiciens.
Fin 2009, Mosimann prépare son retour par un spectacle au Casino de Paris, prélude à son nouvel album Exhibition. Ce dernier, réalisé avec l’auteur et producteur François Bernheim, prend l’exact contre-pied du bicolore Duel. Des titres percutants comme le premier extrait « Toc toc » et le suivant « Made in Paris » sont au programme d’un disque de qualité. Devenu un DJ coté dans le milieu de l’electro, Mosimann se classe 69ème de la liste des 100 meilleurs DJ mondiaux et 5ème Français selon le magazine DJ Mag. Une tendance que son troisième album The 8 Deadly Sins paru en novembre 2013 accentue avec ses titres de house désormais exclusivement anglophones, dont « Hello » avec Amanda Wilson et les autres extraits « Mr Boogie » et « Pogo Pogo ».